Une phrase très connue dit : « L’important, ce n’est pas la destination, c’est le voyage. » J’aime mieux encore la formule de Kessel qui dit : « Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues… » . À partir de là, tout est possible, ce n’est qu’une question de créativité.

Le vrai voyage existe-t-il encore ?

Avec les milliards de personnes qui se déplacent sur la planète, la majorité des endroits ont déjà été visités. Une grande partie d’entre eux sont devenus des parcs d’attraction pour touristes, où l’on maintient une fausse authenticité sur place, en plaquant des employés costumés dans les aéroports, comme à Mykonos, Barcelone, Paris ou encore le Macchu Pichu.

“Le seul, le vrai, l’unique voyage, c’est de changer de regard.”

 MARCEL PROUST

Une citation pleine de sens pour moi à l’heure où il faut revoir nos exigences d’évasion à l’aune de la préservation de la planète. Ce que j’aime lorsque je lance un nouveau projet, c’est cette curiosité et cet enthousiasme qui est décuplé. Je ne vois plus de la même façon ! Tout passe à travers le prisme de l’envie de créer et de révéler. Je suis constamment à l’affût de belles initiatives, d’histoires inspirantes, pour vous les partager. C’est ce que j’ai ressenti encore dernièrement en me baladant à #dunkerque, sans et à l’impressionnant Le Familistère de Guise. J’ai repris conscience de la richesse de notre belle région.

Je suis toujours plus convaincu, que l’on peut passer à côté d’un lieu, d’un trésor, si l’on a des aprioris, une mauvaise connaissance ou si tout simplement nous sommes mal accompagné. Le regard et l’ouverture sont essentiels. J’ai été d’ailleurs, toute mon adolescence très critique par rapport à Dunkerque, cette ville populaire, froide où mon père travaillait, alors que je rêvais de fêtes, de liberté et de soleil. C’était pour moi une prison, alors que c’est ma vision qui enfermait cette ville dans des clichés, qui ont la peau dure.

Je vous encourage à regarder cette vidéo qui vous invitera à changer de regard sur Dunkerque et prendre la mesure de la puissance de ce littoral.

https://youtu.be/0FVFTzsF7LU

Quand on n’a pas la mer, il faut jouer sur l’imaginaire.

On est toujours surpris de ce que l’on peut découvrir à quelques kilomètres de chez soi, on est toujours le mauvais touriste de son territoire, c’est aussi cela qui nous pousse chez Monumentales. Nous avons la chance d’avoir les journées du patrimoine, qui sont un rendez-vous incontournable aujourd’hui entre les français, le patrimoine et leurs mémoires. On prend plaisir à découvrir ou redécouvrir des lieux emblématiques de la ville ou la région où l’on habite. Mais vous le savez peut-être, il est très difficile de connaître les lieux que l’on peut visiter et surtout connaître la dimension culturelle et artistique qu’il comporte. Il y a encore peu d’outils faciles d’utilisations et accessibles qui nous permettent, sur une balade ou un coup de tête, de s’approprier un parcours, un territoire. C’est l’un des objectifs que l’on se donne : attirer des nouveaux publics, pousser leur curiosité et rendre vivant et accessible des lieux d’une valeur insoupçonnée.

Sortie du métro du Père Lachaise dans le XXe arrondissement.

Les publics ont changé, ils sont à la recherche de bons moments partagés.

Les publics ont changé. Chaque contenu doit transformer le visiteur en acteur de sa visite. On ne crée plus d’offre, on crée des souvenirs partagés. Ils sont toujours demandeurs de plus d’autonomie et de plaisirs.

C’est pour cela que nous avons souhaité créer un nouveau type de visites alliant découverte du patrimoine, jeu et balades sonores, ainsi favorisant l’expérience et le partage.

Pour résumer, Pour moi, il y a deux conditions nécessaires pour redonner ses lettres de noblesse au voyage tout en respectant la planète. Tout d’abord, laisser de la place à l’inconnu. C’est finalement là que se trouve la liberté qu’on cherche tant en voyage, laisser entrer l’imprévu, se mettre dans le bon état d’esprit. Laisser la météo, une rencontre, une odeur, guider notre chemin, ensuite, je pense qu’il est important d’être le propre créateur de son aventure. Chercher où partir, tracer son propre itinéraire, apprendre à lire une carte, se renseigner sur les lieux, les régions, en somme avoir les bons outils et cela on peut vous y aider, n’hésitez pas à nous demander, on a pleins de bonnes idées.